Actualité de reprise des résidences de RESIDE ETUDES SENIORS - deux traitements différents pour le paiement des loyers de décembre 2024.
Nathalie HAMET
29 janv.2 min de lecture
Alors que la reprise des résidences RESIDE ETUDES SENIORS a été ordonnée par le Tribunal de commerce de Paris à compter du 1er décembre 2024, des différences sont déjà perceptibles s’agissant du traitement des bailleurs par les deux repreneurs.
Pour rappel, après avoir perdu une partie des loyers du 4ème trimestre 2023 et les loyers d’octobre et de novembre 2024, qui seront en toute vraisemblance déclarés irrecouvrables pour cause d’insuffisance de fonds, RESIDE ETUDES SENIORS étant actuellement en liquidation judiciaire à la suite du plan de cession, les propriétaires attendaient avec impatience le paiement du loyer du mois de décembre 2024.
STELLA les a payés tout début janvier, soucieuse de respecter au mieux l'échéance du 31 décembre 2024.
Du côté de ZENITUDE, un mois après la date d'échéance, les bailleurs attendent toujours. Aucun n’est réglé, même les bailleurs des 17 résidences pour lesquelles ZENITUDE n'avait demandé aucune baisse de loyer lors de la présentation de sa candidature.
Or, pour ces résidences "sans baisse demandée", dans des situations parfaitement identiques à celles de STELLA, les deux exploitants ont tous deux reçu les éléments nécessaires pour assurer les paiements, mais on constate que ZENITUDE s'est déjà octroyé un mois de délai.
Pour les 36 autres résidences, ZENITUDE a pris l’initiative de discussions pour un « lissage » des loyers, à savoir une demande de nivellement des loyers à la baisse entre les bailleurs, et notamment une franchise du mois de décembre, au motif que certains avaient répondu favorablement aux sondages en vue de la reprise, et d’autres non.
Cette franchise de loyers du mois de décembre qui semble un acquis pour ZENITUDE, ne l'est aucunement pour notre cabinet et les bailleurs que nous défendons.
Ces impayés sont d’autant moins compréhensibles que ZENITUDE avait pourtant affirmé être financée et s’était engagée à poursuivre les baux tels quels, en ayant levé toutes ses conditions suspensives, raisons pour lesquelles ZENITUDE a été retenue par le Tribunal.
Rien ne semble aujourd'hui véritablement assuré pour les bailleurs placés dans les mains de ZENITUDE.
Les bailleurs n'étant pas encore sortis d'affaire, notre cabinet continue de suivre de très près cette reprise, qui s'annonce plus ardue que prévue.
(Si vous souhaitez rejoindre notre collectif et être défendus, ci-joint un lien vers notre mandat.)